C’est un inoubliable week-end que je viens de passer aux 24h du jeu de Châteauroux !
Commençons par souligner l’accueil irréprochable des bénévoles castelroussins, sur le pont nuit et jour pour que tout le monde passe un bon moment. Certes, l’équipe des t-shirts oranges fut parfois un peu dépassée par le succès inattendu de cette édition 2017. Mais les ruptures de stock de café ou de sandwichs n’ont pas pesé bien lourd face à la gentillesse de l’organisation, jamais mise en défaut malgré une fatigue légitime au fil des heures. Bref, c’est un festival que je recommanderais sans la moindre hésitation.
Et Worldwide Football dans tout ça ? Je n’ai pas tenu un compte exact des parties mais je dirai que ce sont probablement une petite dizaine de matchs qui se sont joués à ma table. Parmi ceux-là, un reste à ce point gravé dans ma mémoire que je ne peux m’empêcher de vous en faire le récit.
Un match d’anthologie !
Un joueur ayant le goût du challenge décide de jouer avec La Berrichonne de Châteauroux pour affronter son adversaire, qui part de son côté avec le grand Arsenal de 2002. Autant dire qu’on ne donne pas cher de la peau des Castelroussins. Mais le match prend une tournure inattendue : La Berrichonne ouvre la marque par son attaquant star, Laurent Dufresne ! Un grand moment de foot dont nos reporters ont réussi à capter une vidéo.
La logique sportive reprend ensuite ses droits et Arsenal remet la main sur le match. 2 buts à 1 au milieu de la deuxième mi-temps, la fatalité semble s’être abattue sur Châteauroux. C’est sans compter sur la ténacité des berrichons qui concluent sur corner un de leurs temps forts. 2 buts partout, voilà qui relèverait déjà de l’exploit pour les locaux ! Il ne reste plus à la Berri qu’à tenir bon jusqu’au coup de sifflet final. Sous le regard fébrile du public qui s’est massé autour de la table, Arsenal jette ses dernières forces dans la bataille. Les Anglais se procurent dans les arrêts de jeu une ultime occasion.. qui sera fatale à Châteauroux. Arsenal l’emporte 3 buts à 2 et on se dit que le sport est parfois bien cruel.
Le plein de motivation
Bien sûr, les scénarios n’ont pas toujours été aussi rocambolesques. Mais j’ai à chaque fois ressenti un plaisir sincère des joueurs à ma table, certains revenant même d’une journée sur l’autre pour jouer une nouvelle partie. C’est précisément pour capter cette incroyable énergie que je viens en festival. De ce point de vue, ces 24h du jeu sont une immense réussite !
PS : les plus observateurs d’entre vous se demandent sûrement comment s’est passé mon passage à Poitiers. Sachez que je n’ai pas pu y présenter mon prototype, la personne à l’accueil du festival poitevin m’ayant fait savoir avec une incroyable absence d’amabilité que les auteurs n’étaient pas les bienvenus le samedi après-midi. Ce qui était en totale contradiction avec la teneur des échanges écrits que j’avais eus avec le festival. J’ai préféré ne pas insister et prendre directement la route de Châteauroux où l’on m’a réservé l’accueil que vous connaissez. Sans regret, donc.