Du football dans un univers de fantasy
Un festival où Worldwide Football faisait un peu figure d’intrus ! Le Salon du jeu était en effet un événement annexe au Salon Fantastique. On retrouvait parmi les exposants des personnalités telles que Didier Guisérix, illustrateur de l’âge d’or du mythique magazine Casus Belli. On croisait aussi dans les allées de l’espace Champerret des visiteurs déguisés en créatures étranges de toutes sortes. Bref, on évoluait dans un univers à des années-lumières des préoccupations footballistiques !
Il a donc parfois fallu recruter les joueurs directement dans les allées, d’autant plus que la protozone était bien cachée au fond de la salle. Finalement, le flux de 20 000 visiteurs (!) aidant, j’ai réussi à faire jouer une vingtaine de parties sur ce week-end, soit plus que sur n’importe quel autre festival ! Et Worldwide Football a même séduit les plus réfractaires au football : à la question « souhaitez-vous jouer la deuxième mi-temps ? », je n’ai pratiquement reçu que des « oui » enthousiastes pour un seul « non ». Il faut dire que j’ai bien été aidé par la version illustrée du prototype, nettement plus attractive. Et ce n’est pas Anaëlle et Émilie qui diront le contraire…
Un festival de rencontres !
Beaucoup de belles rencontres sur ces deux jours. Commençons par Aurel (le garçon au haut-de-forme sur la photo) qui, à 14 ans, s’est révélé être un coach redoutable. A l’arrivée, une victoire 2 à 0 et mon respect éternel : je n’avais encore jamais vu un joueur débutant faire preuve d’un tel sens tactique ! Dans la discussion d’après-match, Aurel, très enthousiaste sur Worldwide Football, m’a expliqué qu’il créait lui-même des jeux de son côté. J’espère sincèrement découvrir un jour ses prototypes !
Autre excellent moment : la visite de Benjamin, organisateur de la coupe du monde de Worldwide Football et sans conteste le fan le plus hardcore du jeu. Benjamin était venu spécialement de l’Essonne pour me défier et a commencé par m’offrir une bière pour affecter ma lucidité. Une ruse habile que j’ai fort heureusement su déjouer : à la tête de la France, j’ai triomphé de l’Italie de Benjamin 2 buts à 1. L’honneur est sauf ! Le tournant du match restera sans conteste ce pénalty italien magistralement arrêté par le gardien français. Je pense que Benjamin a dû y repenser toute la nuit…
Un peu de pub, enfin, pour le papa d’une des jeunes joueuses dont j’ai animé la partie. Celui-ci n’est autre que l’auteur du Dico des Bleus ! L’ouvrage sortira le 8 novembre et devrait ravir tous les amoureux du ballon rond.
Une première pleine de promesses
Malgré une organisation un peu approximative le samedi, je suis reparti franchement ravi de Paris. Tout ne pouvait pas être parfait pour cette première et Farid, responsable de la protozone, était à l’écoute des remarques des différents auteurs. Je n’ai donc aucun doute sur le fait que ce festival prendra la trajectoire d’une progression constante. Fait notable : pour la première fois de ma vie d’auteur, on m’a offert une boîte de jeu pour me remercier d’avoir fait le déplacement. Une attention qui m’a vraiment touché, un grand merci à Farid et à toute l’équipe des bénévoles !